Vous allez voir dans cet article une belle mise en lumière de la « très probable corruption » qui a lieu autour des radars automatique de sécurité routière.
Petite parenthèse pour faire remarquer que contrairement au journalisme de propagande que je dénonce régulièrement, nous avons ici un vrai travail de journalisme d’investigation. Ce qui malheureusement est de plus en plus rare ! Et même lorsqu’il est bien fait il n’est pas forcément diffusé, comme c’est par exemple le cas avec ce qu’a révélé récemment Project Veritas à propos d’une journaliste qui avait enquêté sur le pédophile Jeffrey Epstein : elle avait déjà toute l’histoire, ainsi que des témoins clé, 3 ans avant qu’Epstein se fasse arrêter ! Mais pourtant cela n’a jamais été diffusé, car bloqué par ça hiérarchie… (voir Jeffrey EPSTEIN : Les médias complices !!! pour plus de détails)
Voilà on commence cet article avec en introduction la vidéo de Thinkerview diffusé hier soir en direct, où sont interviewé les 3 journalistes à l’origine du très bon documentaire d’investigation « Radar, la machine à cash ».
Radars : un pognon de dingue ? Reflets + Extra-Muros
Et on continu avec bien sûr le documentaire en question :
Radar, la machine à cash – Ou comment l’État a dépensé à la légère des millions d’euros.
Description de la vidéo :
Près d’un an d’enquête, de tournages, de montage, voici enfin notre documentaire sur les marchés publics qui ont présidé et président à la mise en place de la sanction automatisée en matière de sécurité routière. Un système gigantesque et unique au monde.
Les radars automatiques ont rapporté 860 millions d’euros à l’État en 2018. Cette machine à PV, c’est l’histoire d’une privatisation. Car ce sont surtout des entreprises privées qui font tourner le système grâce à des marchés publics. « Nous avons décidé d’enquêter sur ce sujet parce que c’est inédit, raconte Stéphanie Fontaine, l’une des réalisatrices. Aucun documentaire ne raconte les dessous de ces contrats qui ont représenté en dix ans plus de deux milliards et demi d’euros. »
Avec le collectif Extra Muros nous avons enquêté pendant près d’un an. Nous sommes remontés aux origines du système automatisé des infractions remis au cœur de l’actualité par les Gilets Jaunes.
Nous avons pu interroger les principaux acteurs de l’époque. Des politiques comme Claude Guéant ou Gilles de Robien mais aussi des hauts-fonctionnaires et des cadres des entreprises privées concernées. « Ce qui nous a surpris, c’est l’opacité organisée par le ministère de l’Intérieur alors qu’il est toujours prompt à communiquer sur la sécurité routière, raconte Antoine Champagne, rédacteur en chef de Reflets.info. Dès que l’on sort de la communication officielle, c’est l’omerta. Malgré tout, nous sommes arrivés à montrer comment des entreprises privées ont surfacturé l’État, et comment celui-ci a laissé faire. »
Négligence ? Incompétence ? Favoritisme ? Le documentaire révèle des éléments troublants. Nous nous sommes notamment appuyés sur un rapport confidentiel du ministère de l’Intérieur. Au cœur de notre enquête, on trouve aussi le tout nouveau commissaire européen, Thierry Breton. Deux informations judiciaires sont ouvertes pour favoritisme et prise illégale d’intérêt.
Ce documentaire, vous ne le verrez pas à la télévision. « Trop compliqué« , « pas assez concernant« … Nous avons donc dû faire appel à vous, via un crowdfunding pour le financer. Soutenez-nous sur Jaimelinfo.fr
Dossier : Radars – La machine à cash
Si vous voulez approfondir encore le sujet voici le « Dossier : Radars – La machine à cash » au complet sur Reflets.info
Merci de soutenir les journalistes libres et indépendants tout comme les plateformes (ou rédactions, journaux, etc…) qui continuent de diffuser de l’information basé sur un vrai travail d’investigation 😀